Portrait 4 – William Sétiyo : préposé à l’entrepôt

1 juin 2022

Dans le cadre de la Journée du vêtement récupéré

« Quand j’ai commencé à travailler, j’étais loin de m’imaginer les quantités considérables de vêtements qu’on reçoit »

Êtes-vous bénévole ou employé?

Je suis employé maintenant, mais j’ai commencé à travailler au Dépannage de l’Anse en tant que bénévole.

Comment avez-vous accédé à ce métier?

J’ai débuté en donnant des heures à travers les travaux communautaires au sein de l’organisme et j’ai été par la suite engagé compte tenu de mon dévouement au travail.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier?

J’ai besoin de donner à la communauté et je me sens beaucoup mieux à faire du bien.

Depuis combien d’années faites-vous ce métier?

Je fais ce métier depuis un an maintenant.

Quelles sont vos responsabilités?

Quand je suis à l’entrepôt, je reçois les colis rapportés par les citoyens, fais un prétri du contenu de ces colis pour les ranger à des endroits spécialement dédiés au type de matières (vêtements, vaisselles, etc.). Après cette étape, j’achemine les vêtements deux fois par semaine dans l’autre entrepôt où ils seront traités, puis mis en rayon pour la vente. Je m’occupe également du transport des différents ballots de vêtements entre nos différents entrepôts pour préparer leurs expéditions vers les marchés extérieurs au Québec.

Que faites-vous concrètement pendant une journée de travail?

Quand j’arrive le matin, je me fais un planning de ma journée. Je mets de l’ordre dans l’entrepôt en classant les différents articles dans chacune de leur zone. Ensuite, je me tiens à mon comptoir pour recevoir les personnes qui rapportent des affaires. Parfois, je remplis le véhicule de vêtements que je rapporte à l’autre entrepôt.

Ce métier correspond-il à l’idée que vous aviez du vêtement récupéré?

Quand j’ai commencé à travailler à l’entrepôt, j’étais loin de m’imaginer les quantités considérables de vêtements qu’on reçoit.

Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans ce métier?

Plusieurs aspects de ce métier me passionnent. D’une part, j’aime le fait de travailler dans le domaine de l’environnement et d’autre part, j’ai la chance de travailler dans une équipe formidable avec laquelle je m’entends bien. Il y a également la flexibilité des heures de travail que j’apprécie.

Qu’est-ce qui représente pour vous un défi dans ce métier?

C’est de toujours rester courtois et professionnel, même quand je suis face à des gens venus rapporter leurs vêtements qui sont parfois très peu courtois et désagréables.

Quels sont les problèmes fréquemment rencontrés dans l’exercice de vos tâches au quotidien?

Certaines personnes qui rapportent les colis à l’entrepôt les jettent sans précaution devant l’entrepôt quand elles arrivent après les heures de fermeture.

Que voulez-vous qu’il soit retenu de ce métier?

C’est un métier qui peut aider les gens qui sont dans le besoin parce qu’il y existe des gens qui ont de la misère à s’habiller.

Quel message concernant le vêtement récupéré pourriez-vous lancer à l’endroit de la population?

Les gens qui rapportent leurs vêtements à l’entrepôt le font pour une cause appréciable, mais devraient être plus courtois. Il faut qu’ils soient respectueux avec nous parce que si nous ne sommes plus capables de faire ce métier, cela impactera négativement les lieux d’enfouissement.